Julie Gascon de l’Administration portuaire de Montréal sur les tarifs et le commerce.

The Maritime Executive

Mar 7, 2025

Tony Munoz :Bienvenue dans la série de podcasts « In the Know » de Maritime Executives. Je suis Tony Munoz, rédacteur en chef. Notre podcast « Executive Corner » propose des échanges avec des dirigeants de haut niveau sur les événements et les enjeux qui façonnent notre secteur actuel. Nous vous tiendrons également au courant des dernières actualités et éditoriaux couverts par Maritime Executive.

Ravi de vous rencontrer. Euh, Julie Scon. D’accord. Oui. C’est comme ça que je prononce votre nom ?

Julie Gascon :C’est vrai, oui.

Tony Munoz :D’accord. Parlez-nous un peu de vous. Vous êtes aujourd’hui directeur de l’Administration portuaire de Montréal. Parlez-nous un peu de vous en tant que cadre maritime et portuaire.

Julie Gascon :Oui, avec plaisir. Personnellement, je me suis joint au Port de Montréal l’an dernier. J’y suis depuis environ un an. J’ai une formation maritime, plus de 30 ans dans l’industrie maritime. J’étais navigateur en mer, et mon capitaine a vraiment été un échec en 2005.

Ouais. Donc, euh, capitaine à la barre du port. Mon arrivée l’an dernier a coïncidé avec de nombreux défis, dont, je dirais, euh, certains, bien sûr, des conflits de travail. Euh, récemment, au port de Montréal, nous avons été victimes, si je puis dire, de plus de 7 400 personnes, à titre d’exemple.

74 centimètres de neige, d’un seul coup. C’était donc beaucoup de neige à gérer au port, et ça a un peu impacté notre fluidité. Mais je suis aussi arrivé à un moment où le TAF pour les véhicules était un dossier très, très sensible. Nous avons dû élaborer un plan d’action portuaire que nous venons de lancer, et…

Il serait important de souligner que la situation au sud de la frontière, l’incertitude économique et l’arrivée de tarifs douaniers, créent beaucoup d’incertitude autour du port de Montréal. Le monde est devenu très complexe. Mais je peux y faire face. J’ai relevé ces défis grâce à la force et à la résilience de l’équipe du Port de Montréal, des gens dévoués à travailler sur ces enjeux et à veiller à ce que le Port de Montréal demeure résilient et fluide, aux côtés, bien sûr, de nos partenaires portuaires, les terminaux.

Nous sommes une plateforme qui donne accès à plus d’un milliard de consommateurs couverts par l’accord de libre-échange du Canada avec divers pays. Nous avons un écosystème complexe au port de Montréal. Nous avons constaté une légère baisse du côté des conteneurs, mais notre secteur du transport de céréales est en croissance.

Le secteur des liquides est également en croissance, ce qui compense un peu, si vous voulez, la baisse du trafic de conteneurs. Et bien sûr, j’arrive à la barre du port avec une équipe solide pour planifier et exécuter l’agrandissement du port de Montréal à Montréal. C’est un projet générationnel. C’est un projet d’envergure que nous avons entrepris et qui est bien avancé.

Je dirais que nous en sommes à la dernière étape de la planification avant de pouvoir commencer les travaux. Ce projet était nécessaire avant l’arrivée de la nouvelle administration au sud de la frontière et l’imposition des tarifs douaniers. Hum, pour la croissance du Québec, de l’Ontario et du Canada.

Mais maintenant, je dirais plus que jamais, ce projet est nécessaire pour aider le Canada dans ses efforts de diversification. C’est un pilier de la stratégie du Canada en réponse aux tarifs douaniers. Et les ports sont la pierre angulaire de ces efforts de diversification.

Tony Munoz :Alors, vous êtes au port depuis un an et vous avez pris Ouais.

Vous avez pris en compte la viabilité de votre port. Vous êtes sur la Voie maritime du Saint-Laurent, n’est-ce pas ?

Julie Gascon :Ouais, c’est vrai.

Tony Munoz :Et vous êtes le deuxième plus grand port du Canada ?

Julie Gascon :Ouais.

Tony Munoz :Vancouver serait-elle la plus grande ?

Julie Gascon :Vancouver est donc le plus grand port du Canada en termes de manutention de conteneurs, n’est-ce pas ? Bien sûr. C’est le plus grand port.

Nous traitons environ 35 millions de tonnes de conteneurs, de marchandises et de fret au port de Montréal. Cela représente environ 40 milliards de dollars de marchandises en transit. Et nous sommes en contact avec plus de 140 pays. Le port de Vancouver est donc plus important que celui de Montréal, car il est plus grand.

En fait, le deuxième port en volume est celui de l’Illinois, avec… la… balle de fer. Et nous en sommes très fiers aussi. Nous avons donc une forte capacité. Le Saint-Laurent a une forte capacité. Nous avons des ports privés et fédéraux, le long du fleuve et dans les Grands Lacs.

Nous avons donc une capacité importante. L’agrandissement du port aura plusieurs effets. Il renforcera notre capacité à servir de plaque tournante pour le commerce international, c’est certain. Donc, si vous pensez qu’actuellement, au Canada, 70 % ou 80 % de nos experts partent aux États-Unis, n’est-ce pas ? Exact. Prenons l’exemple d’une entreprise canadienne qui diversifie légèrement ses activités.

Leur marché se concentre sur l’Europe, l’Afrique et l’Asie du Sud-Est, avec 4 à 6 % de parts de marché. Nous serions rapidement saturés. La majeure partie de nos investissements a toujours été orientée vers ce corridor nord-sud. Nous avions un excellent partenaire aux États-Unis. Cette relation a évolué et nous devons maintenant nous y intéresser.

Vers nos océans, en interne. Les barrières commerciales internes, n’est-ce pas ? Vous avez entendu dire que c’est le deuxième pilier. Tellement important, mais il faut aussi diversifier par le transport maritime. Désormais, on ne peut plus envoyer de trains ou de camions par voie maritime. Il faut donc le faire par voie maritime. Exact. Il faut le faire par voie maritime. Exact. Et donc investir. Exactement. Investir dans nos infrastructures portuaires n’est pas seulement une question de savoir si nous devons le faire.

C’est une question de survie. Pour le Canada, il est essentiel d’investir et de penser différemment. Nous sommes bordés, Monsieur, par trois océans. Il est temps que le Canada s’affirme comme une nation maritime. Vous ne trouvez pas ?

Tony Munoz :Je pense que oui, je pense que j’ai toujours considéré le Canada comme un partenaire commercial international maritime très viable, non seulement avec les États-Unis, mais avec d’autres pays du monde entier.

Vous savez, euh, quand vous regardez, quand vous regardez, euh, votre port, vous avez la plus grande, euh, population de Canadiens que vous servez, n’est-ce pas ?

Julie Gascon :Absolument. Si on prend le port de Montréal, on est au cœur de la troisième économie mondiale. Beaucoup de gens ne le remarquent pas, mais si on prend le Québec, l’Ontario et tous les États des Grands Lacs, mmm…

Et si on les met tous ensemble, on obtient la troisième économie mondiale, et le port de Montréal l’est. C’est la porte d’entrée de 65 % de la population canadienne, qui se compose du Québec et de l’Ontario. Et ce que beaucoup ignorent, c’est que 75 % de la capacité manufacturière du Canada se trouve à 12 à 72 heures du port de Montréal.

Nous sommes donc l’une des portes d’entrée les plus solides pour acheminer les marchandises vers les marchés. C’est le moyen le plus écologique et le plus rapide de faire descendre un navire jusqu’au port, ou plutôt jusqu’à Montréal. Vous réduisez ainsi vos coûts d’expédition globaux grâce à la proximité du marché.

Nous devons donc être fluides, résilients, sûrs, sécurisés et disponibles. C’est ce que recherchent les compagnies de transport maritime. Absolument. Pour pouvoir desservir ces marchés. Mais il faut aussi penser à l’avenir, comme si le port de Montréal atteindrait sa pleine capacité. Nous sommes confrontés à une baisse.

Comme certains le disent, « Pourquoi avez-vous besoin d’une voiture sous contrat ? » Vos volumes sont en baisse. Oui, ils sont tombés à 1,5 million de TU en 2024, et il est possible que la confiance des consommateurs soit ébranlée. Compte tenu de la situation politique mondiale, il existe un risque, et je ne vous apprends rien, que nous entrions en récession et que le marché chute à nouveau.

Et le port y est étroitement lié. Mais comme nous le faisons, vous savez, en élaborant notre stratégie, en diversifiant notre marché, en concluant des accords avec d’autres pays et en cherchant ailleurs, la demande va remonter et nous devons être en mesure de répondre à la demande lorsqu’elle se présentera. Je n’ai pas accepté ce poste au port de Montréal parce que ce serait facile.

Je sais que c’est difficile de mener un projet générationnel comme celui de l’automobile au Canada. Avec la construction, tout est difficile. J’aurais donc pu prendre ma retraite, et ce ne serait pas mon truc. L’équipe du Port de Montréal construit les infrastructures pour les générations à venir. Mais devinez quoi ? Ce ne sont pas les infrastructures dont nous avons besoin pour diversifier notre marché et répondre à la menace qui vient maintenant de nos voisins les plus proches depuis des siècles.

Donc,

Tony Munoz :Oui, on en a besoin. C’est une question difficile, et je pense que vous avez été confrontés à un défi de taille, car vos relations sont si fortes depuis si longtemps. Et soudain, vous vous retrouvez face à une situation très complexe, compte tenu de votre expansion, de votre croissance et de la nécessité de servir une population aussi nombreuse.

Euh, donc c’est ta première année au port ?

Julie Gascon :Oui, c’est ma première année, mais c’était comme si j’arrivais dans une tenue confortable. Je ne sais pas comment l’exprimer. J’étais commissaire adjoint de la Garde côtière canadienne ici à Montréal. Je connaissais l’un de mes prédécesseurs, avec qui j’ai collaboré étroitement lorsque j’étais commissaire adjoint.

Je connais le port du point de vue d’un organisme de réglementation, car j’ai travaillé à Transports Canada, mais je connais aussi les grandes infrastructures. Le projet, notamment dans le cadre de mon précédent poste de PDG de l’Autorité de passage de l’Ouest, et l’arrivée de Transmountain, qui, bien sûr, a piloté les pétroliers faisant escale à Transmountain. J’ai donc toujours œuvré dans ce milieu, et revenir au Port de Montréal en ce moment est un honneur et un privilège, compte tenu du fait que nous sommes en guerre commerciale.

Être à la tête d’une infrastructure qui fait partie de la solution pour les Canadiens. C’est une leçon d’humilité. Mais en même temps, c’est un véritable défi. On ne peut pas échouer. On ne peut tout simplement pas échouer. Oui. Et c’est là-dessus que je me concentre. Oui. Ça ne fait qu’un an, mais on dirait que ça fait 10 ou 20 ans.

Tony Munoz :Mais, mais, mais ta saison Mariner.

Vous avez dit que vous étiez dans la Garde côtière, donc vous comprenez les navires et la complexité du transport de marchandises, etc. Quelles sont vos priorités pour la croissance du port ?

Julie Gascon :Alors, euh, ce sera dans les dernières questions, Monsieur Roso. J’aurai le temps de répondre à celle-ci.

D’accord. Et un autre. D’accord. Et je m’excuse d’être en retard. Concernant les priorités du Port de Montréal, mon prédécesseur a élaboré un plan stratégique. Il comporte des éléments vraiment importants. Par exemple, l’environnement est au cœur de tout ce que nous faisons. Bien sûr. Nous le faisons, mais pour moi, ce qui compte, c’est le contrat de location de voitures.

Construire l’infrastructure et la résilience. Ce qui compte pour moi, c’est le volume. Je déteste voir des volumes se diriger vers les ports américains si nous ne pouvons pas répondre. Oui. Nous avons d’autres ports sur la côte est du Canada qui peuvent absorber une partie du volume. Hum, hum. Mais Montréal est unique. Nous avons un modèle, on nous appelle un port de destination.

Nous avons des trains entièrement chargés à l’arrivée, des trains entièrement chargés au retour, des navires à l’arrivée entièrement chargés, qui déchargent et rechargent entièrement. C’est unique en Amérique du Nord. Hum, hum. Nous avons donc une offre unique, mais nous avons perdu une partie de notre volume à cause de l’incertitude liée à la main-d’œuvre.

Nous, à cause des années difficiles que nous avons traversées, avec trois grèves en quatre ans, les compagnies maritimes n’aiment pas l’incertitude. Quand le navire arrive, elles veulent être sûres qu’il ne va pas attendre. Il sera mis à flot, rechargé et en route.

Il nous faut donc récupérer ces volumes, car lorsque ces volumes transitent par les États-Unis pour revenir au Canada, par exemple, ce sont les consommateurs canadiens qui paient le plus cher, n’est-ce pas ? Oui, absolument. Le plus près possible du marché pour acheminer votre marchandise, et votre propre marché, est le plus avantageux pour les consommateurs canadiens.

Alors oui, un défi d’un an, un an de congé. Ma grande priorité est le transport de voitures sous contrat, la reprise du volume. C’est vraiment essentiel. Ma priorité est d’assurer notre résilience financière. Le Port de Montréal est une petite entité. Nous avons environ 250 ou 270 employés, n’est-ce pas ? Nous sommes une petite entité, mais nous avons une petite source de revenus.

Étant une institution fédérale, nous sommes les gardiens du territoire pour le compte du gouvernement. Par exemple, si j’emprunte de l’argent à la banque, je peux garantir mon terrain. Ce terrain n’appartient pas au port de Montréal. Il appartient à la Couronne. Incroyable ! La seule chose dont je dispose, ce sont les liquidités générées par mes revenus.

Je dois donc être très… Avec toute mon équipe sur place, toute l’équipe du Port de Montréal, très concentrée sur notre stratégie, celle du nouveau territoire. Nous avons 26 kilomètres de port qui longent le fleuve. Nous avons beaucoup de locataires, beaucoup de baux. Nous devons donc nous assurer d’avoir une source de revenus adéquate.

C’est aussi une entreprise. Le Port de Montréal. Nous devons être autonomes grâce à notre investissement, et c’est un investissement dans nos employés. Oui. C’est donc l’autre grande priorité. Comme vous le savez, nous avons perdu deux camionneurs l’an dernier, suite à un accident.

Un accident, deux accidents différents. Pour moi, il s’agit d’investir dans nos employés. Ils ne sont pas mes employés, mais ils travaillaient sur le territoire portuaire, que je gère. Donc, la sécurité, la sûreté, la santé mentale, il faut investir dans nos employés, investir dans la formation et veiller à la sécurité des visiteurs du Port de Montréal.

C’est donc très important pour moi. Et bien sûr, il faut soutenir les forces de l’ordre dans la lutte contre le vol de wagons-citernes, car c’est un crime organisé. Nous avons lancé notre plan cette semaine. Il est réalisé en étroite collaboration avec l’ASFC et les différents services de police provinciaux, fédéraux et municipaux du port de Montréal.

Et puis, nous voulons faire partie de cette solution avec eux.

Tony Munoz :Alors, quel est le volume de navires transitant par le port ? Combien de navires traitez-vous par an ?

Julie Gascon :Eh bien, on gère beaucoup de choses. On gère 25 000 camions par jour. On gère 2 500 navires par jour. En termes de nombre de navires par an, euh…

Il y en a pas mal. Comme si, euh, je… je n’arrive pas à vous donner le numéro. Euh, je ne l’ai pas en haut, mais je sais que le St.

Tony Munoz :La Voie maritime du Saint-Laurent est une porte d’entrée importante, et je sais que le commerce international y est considérable. Nous faisons affaire avec l’administration de la Voie maritime du Saint-Laurent depuis de nombreuses années.

Et, euh, oui, ils ont été un bon partenaire pour nous. Donc, euh, oui, je pensais juste, euh, parce que vous avez plus de 35 millions de tonnes de marchandises sur vos quais. C’est énorme. C’est énorme. Oui.

Julie Gascon :Donc, la façon dont je vois les choses en termes de services, c’est que nous avons neuf services et ces services sont autant de services d’expéditeurs que je n’ai pas le bon nombre de navires.

Désolé, je n’ai plus de réponse, mais je peux certainement te l’envoyer.

Tony Munoz :Bien sûr,

Julie Gascon :Ouais. Et, et,

Tony Munoz :euh, est-ce que vous allez investir dans, euh, dans, dans des terminaux de vrac ou vous voulez investir dans, dans des terminaux d’investissement.

Julie Gascon :Toujours en admiration. Le Port de Montréal se renforce. C’est dans sa diversité. Nous sommes un terminal de vrac, liquide et sec.

Nous sommes un terminal à conteneurs. Un terminal qui peut répondre à tous les besoins. Je vois. Nous avons même des céréales conteneurisées, comme du soja et des lentilles de très haute qualité, et nous avons du sucre avec du LAN, et nous avons Vale Hole, qui assure la navette entre Montréal et Québec pour le pétrole brut. Nous travaillons également sur un projet de carburéacteur, pour PTR et Pearson.

Alors oui, Montréal, c’est notre force simplement parce que nous sommes diversifiés et que nous pouvons supporter les moments difficiles à venir.

Tony Munoz :Je crois comprendre l’inquiétude de tout le monde face à ces tarifs douaniers et aux problèmes qu’ils pourraient engendrer. Quel est votre avis sur cette incertitude ?

Euh,

Julie Gascon :Je vais peut-être conclure là-dessus, Monsieur Munoz, car j’ai malheureusement un engagement auquel je suis en retard, mais d’accord. Écoutez, pas de problème. Les droits de douane auront un impact à tous les niveaux, qu’il s’agisse de la taxe sur certains biens et produits qui auront du mal à traverser la frontière ou de ce qu’il nous en coûtera pour acheter les biens dont nous avons besoin.

C’est vrai ? Et voilà, c’est tout. Ça aura un impact. Heureusement, le Port de Montréal dessert actuellement les marchés du Québec et de l’Ontario, ainsi que des Prairies. C’est notre principal marché, donc les marchandises qui arrivent sont destinées à ces marchés, mais nous avons aussi beaucoup de pièces détachées.

Par exemple, si vous construisez une voiture, vous recevez un conteneur de puces provenant d’un endroit quelconque et expédié en Ontario. Si la production automobile ralentit, certaines pièces provenant du port de Montréal et nécessaires à la construction de cette automobile pourraient ne plus être nécessaires.

Donc, tout sera impacté. La meilleure façon de l’expliquer aux gens, c’est que depuis des décennies, le volume du port de Montréal suit la courbe du PIB du Québec et de l’Ontario. Donc, si le volume baisse, nous baissons. Si le volume augmente, nous repartons à la hausse. C’est la meilleure façon de voir les choses, en raison de la diversité de nos marchandises.

Tout secteur touché aura un impact sur les volumes du Port de Montréal. Oui, mais je pense que ce serait la même chose pour tout port diversifié. Si je pose des questions à mes collègues à ce sujet, je pense à la diversification.

Tony Munoz :port.

Julie Gascon :Alors, merci Monsieur Munoz. Oui,

Tony Munoz :Avec plaisir. Et merci pour votre temps et euh, et euh, mes excuses pour le souhait.

Nous vous souhaitons bonne chance. Nous vous souhaitons bonne chance. Merci. Merci.

Julie Gascon :Merci beaucoup.

Tony Munoz :Avec plaisir. Au revoir.

Julie Gascon :Au revoir-au revoir.

Source: https://maritime-executive.com/podcast/in-the-know-66-montreal-port-authority-s-julie-gascon-on-tariffs-trade